Vendredi 19 Avril 2024
- Ste Emma
Elle se compose d'un clocher couronné par une flèche octogonale, d'une nef voutée à plein cintre et décorée de pilastres de l'ordre toscan, d'un chœur et d'un sanctuaire de forme octogonale qui datent du XVe siècle, et d'une sacristie.
On y remarque une ancienne statue de Saint Didier représenté dans son costume d'archevêque, assis et tenant sa tête coupée sur ses genoux. Les seigneurs de Montmirey avaient leur sépulture dans cette église.
Il fut dessiné en 1880 par l'architecte paysagiste Michel Brice de Besançon, en remplacement du vignoble atteint par le phyloxera. Contrairement au château, le parc est ouvert au public tous les jours de l'année, de 9h à 19h, gratuitement.
Entrez par la grille sur la route de Moissey pour découvrir les allées en herbe ou en terre, le petit pont sur ruisseau et le déversoir de crue. De beaux arbres sont également visibles: cèdres, séquoias, pin sylvestre, pins noirs d'Autriche, chêne tricentenaire, tilleuls, tilleul argenté ... Enfin, l'étang en fin de parcours reflète magnifiquement le château.
La commune possède aussi 0,80 hectares de verger clôturé, situé au pied du Mont-Guérin et présentant diverses variétés locales repérées telles l’Arboisine, le Museau de chien du Jura, la Belle fille de Salins, la Cordillière d’hiver, la Marsotte, la trompe les Geais, la Noire de Champvans et la Prune Abricot. Ce projet soutenu par la Charte de l’Environnement du Nord-Ouest Jura, permettra à terme de sauvegarder 210 anciennes variétés locales de pommes, poires, prunes et cerises, plantées en doublette, soit 420 arbres fruitiers au total.
Ce futur musée vivant constituera un parfait terrain de stage, de formation et d’information pour tout amateur d’initiation, de perfectionnement aux techniques de greffes, à la taille de formation et de fructification des jeunes arbres, à la taille de restauration des arbres anciens, à la connaissance des maladies et traitements des arbres. Enfin, il y a le rendez-vous important que représente la fête des pommes et poires de terroir, début d’octobre, où l'on trouve environ 300 variétés locales et régionales, exposées par des particuliers venus vendre et faire découvrir cet univers passionnant des fruits.
Il a été édifié à la fin du XVIIIe siècle par Claude François Xavier Bachelu, de 1772 à 1780, puis fut vendu en 1805 aux Chifflet, famille de juristes érudits. C'est le baron Henri Picot d'Aligny qui dans les années 1870 donna au château son aspect actuel en faisant surélever d'un étage le corps de logis principal qu'il flanqua, sur le même alignement, de deux ailes en pavillon. La tour de Velleguindry, seul élément restant du château primitif, est incorporée aux bâtiments des communs.
Le parc est immense, avec des pelouses, des bosquets et des allées. Les arbres y sont des cèdres du Liban, des séquoias ou des chênes. La grille d'entrée, ouvrage d'art du XVIIIe siècle surmonté d'une couronne de feuilles et de fleurs, provient du château de Valay en Haute Saône.
Cette fontaine en pierre a été construite en 1807 et possédait alors un toit qui s'est effondré depuis. Elle est alimentée par une source provenant de la cave située à côté ; l'eau du lavoir continue ensuite son chemin dans le ruisseau de la Brisotte.
On trouve un beau bac en pierre meulière à côté, qui contient aujourd'hui des fleurs mais qui devait servir d'abreuvoir pour les vaches et les chevaux, car il se situe derrière les anciennes écuries du château.
Construit en 1806 d'après des plans de 1793. Une fois la source asséchée, les habitants décidèrent d'en construire un autre, alimenté par d'autres sources. Le premier lavoir fut alors comblé par des gravats et de la terre lors des travaux pour installer l'eau courante et les égouts au village durant les années 1960. Seules quelques margelles sont encore visibles, ainsi que le puisard qui est encastré dans le mur en forme d'arc de cercle. On lui destine une toiture à 4 pans pour tenir les lavandières à l'abri de la pluie mais cette construction a toujours été remise à plus tard. En juin 2008, des bénévoles du village ont entrepris de fleurir leur village, dont cet ancien lavoir, dans un soucis de reconquête du patrimoine hydraulique local.
En face du premier lavoir enseveli, on trouve un second lavoir, plus grand et couvert de tuiles mécaniques anciennes, dont la construction date de l'assèchement du premier lavoir. S'il est impossible de connaître la date précise, les photos d'époque permettent toutefois de savoir que le premier lavoir était encore en eau autour de 1910.
A l'entrée du village et près de la mairie.
